Nettoyage et désinfection dans l’industrie agroalimentaire. Cette méthode traditionnelle de nettoyage et désinfection est encore utilisée par 85 % à 90 % des entreprises dans l’agroalimentaire. Elle nécessite néanmoins des quantités de produits chimiques et d’eau importantes. Les industries de l’agroalimentaire s’intéressent donc de plus en plus aux alternatives possibles. Et ces dernières se développent. Il existe en effet de nombreuses techniques de nettoyage alternatives et innovantes. En voici quelques exemples :
Le principe du nettoyage cryogénique est simple : des particules de glace ou neige carbonique sont projetées par un flux d’air comprimé. L’association du froid intense et du choc mécanique provoque le détachement du déchet et/ou de la couche de son support. La glace carbonique se sublime tout de suite après avoir assuré le nettoyage. Reste un déchet pur et facile à traiter. La cryogénie constitue ainsi une action de nettoyage efficace, sans produit chimique.
Le principe du nettoyage à la vapeur sèche repose sur la projection de vapeur d’eau sous forte pression. Celle-ci est chauffée bien au-dessus de la température d’ébullition. Son énergie thermique est ainsi augmenté, ce qui évite qu’elle ne se condense immédiatement au contact d’une surface froide. Cette vapeur sèche surchauffée possède des propriétés dissolvantes et dégraissantes. En effet, la vapeur à une température supérieure à 110°C devient un agent tension-actif puissant qui provoque la rupture des liaisons physico-chimiques qui retiennent les saletés et graisses collées sur les surfaces à nettoyer.
Le procédé de nettoyage par ultrasons repose sur un phénomène de cavitation. Les pièces à traiter son immergées dans une solution de nettoyage. Le liquide de nettoyage est soumis à des pressions générées par des ondes sonores, ce qui entraîne la création et l’implosion des bulles microscopiques. Les phases de compression et de décompression se succèdent et provoquent des vibrations au niveau de la pièce à traiter. Ce sont ces vibrations qui décollent les saletés.
Leur utilisation croît d’environ 30 % par an. » Les produits enzymatiques représentent en effet une solution souvent intéressante pour s’attaquer aux biofilms. Ces détergents permettent d’effectuer les mêmes opérations de nettoyage qu’un détergent alcalin mais dans des conditions modérées de pH et de température. Ils sont donc moins agressifs vis-à-vis des matériaux, des utilisateurs et de l’environnement.